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Je partage avec vous, l’avant propos de mon plus récent livre intitulé “les 7 pas pour atteindre l’indépendance financière, comprenez et décuplez vos sources de revenus”
« Il y a longtemps, dans un petit village de Danyi (au Togo) situé sur la chaine de l’ATAKORA notamment sur le plateau de Danyi à une altitude de 400 à 600 mètres au-dessus de la mer, vivaient deux amis, Kossi et Kuma. Ils étaient jeunes et rêvaient d’une vie meilleure dès leur entrée au lycée.
Souvent, ils discutaient pour savoir lequel d’entre eux aurait le plus de succès et de réussite, dans leur petit village dans les montagnes là-bas, village qui s’appelle Danyi Elavanyo. Ils n’avaient pas peur de travailler dur et cherchaient une opportunité pour mieux se réaliser, et atteindre leurs rêves. De temps à autres, chacun expliquait à son ami, comment il imaginait son succès, son environnement de vie mais aussi de travail, avec qui il allait travailler, la maison qu’il allait construire et surtout la voiture qu’il achèterait etc… Leurs rêves sont toujours ravivés lorsqu’ils voyaient des gens revenir de la ville à bord de leurs belles voitures, ces gens étaient toujours élégants à leurs yeux surtout grâce aux hautes fonctions qu’ils occupaient.
Un jour, cette opportunité leur tendit les bras. Le Chef du village cherchait deux personnes pour transporter des seaux d’eau, du haut de la montagne où se célébraient les lundis de Pâques ; d’où il fallait redescendre dans la vallée, puis, acheminer ces mêmes seaux dans le réservoir situé au coeur du village non loin du stade de football dudit village. Ils seraient payés le soir même, 650 FCFA (environ 1 €) chaque seau d’eau déversé dans le réservoir.
Kossi et Kuma, enthousiasmés par l’idée d’être rémunérés au seau, acceptèrent le travail proposé. Chaque jour, du matin jusqu’au soir, un seau d’eau dans chaque main, ils assuraient le transfert du haut de la montagne, passant par la vallée, pour remonter jusqu’au réservoir et déverser le contenu. Ils travaillaient très dur chaque jour qui leur était donné. Le soir, ils faisaient le dernier trajet au coucher du soleil.
Kossi se satisfaisait de son travail et surtout de l’argent qu’il gagnait. Il était sûr qu’avec cette activité il pourrait réaliser son rêve. Kossi a même pensé qu’il pourrait transporter de plus gros seaux, de cette façon, ses revenus seraient supérieurs, et que très rapidement, il achèterait une vache, et surtout la maison de ses rêves…
Il faut préciser qu’en ce moment, à part les enseignants et les infirmiers qui avaient de revenus mensuels, presque personne ne pouvait se permettre d’avoir un revenu à part bien sûr les commerçants et les grands cultivateurs.
Mais Kuma n’était pas satisfait. À la fin de chaque jour, exténué par le dur labeur de son travail, il pensait à une méthode plus simple qui lui permettrait de gagner sa vie. Un jour, lui vînt une idée: il imagina construire un pipeline (un réseau de tuyau) qui permettrait à l’eau de s’écouler sans effort, du haut de la montagne, jusqu’au cœur du village, pour finalement se déverser dans le réservoir.
Avec ce pipeline, il y aurait toujours de l’eau qui s’écoulerait, sans même avoir à transporter de seaux. Il trouva une nouvelle motivation et se mit à réaliser les plans.
Kuma bien sûr, partagea son idée avec son ami Kossi. Il lui demanda de se joindre à lui pour démarrer la construction du pipeline. Mais Kossi lui fît savoir que son idée était folle. Il lui dit que son travail actuel était sûr, payé quotidiennement, et qu’il suffit d’avoir de plus gros seaux pour gagner plus rapidement de l’argent. En plus, déjà maintenant, il peut utiliser ses revenus. Bien sûr, Kossi s’exécuta: il parcourait le trajet avec de plus gros seaux et toujours plus rapidement. Il était sûr qu’avec sa méthode, il gagnerait plus d’argent et surtout plus rapidement.
Kuma décida de construire seul son pipeline. Il savait que la construction serait difficile et qu’il faudra du temps pour achever son ouvrage. Tout ce travail prendra des années mais il restait focalisé sur son objectif. Chaque jour, il y travaillait et continua également à transporter des seaux d’eau, et chaque weekend, pendant son temps libre, il continua la construction de son pipeline. Il lui arrive souvent de passer des nuits blanches pour réfléchir sur son projet.
Le premier mois, on voyait à peine son avancée. Kossi et les villageois riaient de son idée en le voyant avancer par centimètres, ils l’appelèrent “Kuma, l’homme du pipeline”.
Durant ce temps, Kossi doubla ses revenus. Il avait déjà acheté une vache et une plus grande maison. Son style de vie changea: il passait du temps au bar après son travail, profitant de ses revenus élevés, offrant des verres aux villageois pour partager de bons moments. Ce que Kossi ne réalisait pas, c’est que son corps ne suivait pas son rythme: les seaux semblaient toujours plus lourds et son dos le faisait souffrir. Mais il fallait continuer à travailler chaque jour! Il semblait triste et fatigué. Et à mesure que le temps passait, il perdait une bonne partie du contenu des seaux sur le trajet quotidien.
Mois après mois, Kuma travaillait à son pipeline, on voyait l’avancement. Et au bout de 2 ans d’efforts, Kuma termina son pipeline. Il peut maintenant l’utiliser pour laisser l’eau s’écouler du haut de la montagne voisine jusque dans le réservoir, au coeur du village. Kuma gagnait maintenant plus d’argent qu’il ne pouvait s’imaginer dans ses propres rêves. L’eau continuait de couler sans arrêt jusqu’au village, sans même que Kuma n’ait à travailler. Il en profitait pour se reposer, pour aller au bar, se prélasser à l’ombre de magnifiques arbres.
Kuma était heureux, et le secret de sa réussite, se trouvait dans la persévérance et le dur travail de construction. Maintenant, ses revenus augmentaient au même rythme que l’eau coulait à l’extrémité de son pipeline. »
Voici quelques pistes de réflexion que je vous propose en tant que Coach :
L’histoire de Kossi et Kuma est un reflet de notre vie quotidienne. Transporter des seaux représente ce que fait la majorité des gens pour gagner de l’argent. Kossi utilisait son temps et ses capacités à transporter des seaux en échange d’argent. Plus il gagnait de l’argent, plus il le dépensait et avait besoin de seaux plus grands pour couvrir ses dépenses.
Nous croyons toujours que pour gagner plus, il faut travailler plus dur, par exemple faire des heures supplémentaires, ou augmenter le volume de travail pour obtenir une position de cadre. Ce qui signifie l’utilisation de plus de temps pour son travail. La plupart des individus échangent tout leur temps contre de l’argent comme Kossi et généralement, c’est l’unique source de revenu dont ils disposent.
Nous savons que chacun a, à disposition 24h par jour et qu’il n’est pas possible d’utiliser la totalité de son temps au travail, les temps difficiles arrivent lorsque nous n’avons plus la santé suffisante pour notre tâche, et lorsque l’âge ne permet plus le même niveau d’activité. Dès cet instant, nos revenus s’estompent dramatiquement.
La méthode de Kuma fût différente. Il n’a pas échangé tout son temps contre de l’argent, il a utilisé une partie de celui-ci à construire un pipeline. Il s’est permis d’imaginer que ce pipeline lui procurerait des revenus aussi longtemps que l’eau coulera. Il savait qu’en effectuant une tâche unique pour construire un système, chaque jour un petit peu, ceci lui procurerait des revenus pour la vie, qu’il soit âgé ou même malade.
Il savait également que pour réaliser ses ambitions, il devait travailler dur un certain temps et persévérer jusqu’au bon fonctionnement de son système générateur de revenu continu. Kuma savait qu’il ne faut pas toujours travailler que pour de l’argent et un revenu immédiat; et que pour un effort identique ou presque, on peut transporter des seaux ou construire un pipeline. Ce qui est bien, c’est que le système de Kuma peut être dupliqué autant de fois qu’il y a de village»
Alors, la question à se poser à cet stade c’est « suis-je en train de transporter uniquement des seaux d’eau ou suis-je en train de réfléchir à construire des pipelines, exploiter des terrains agricoles, investir et cetera ?»
Votre exemplaire du livre est disponible à la Librairie de France en Côte d’ivoire; Au Togo : Librairie Bon Pasteur à Assiganme -Made In Togo à Casablanca- Libraire MIREV à Leo 2000. Écrivez moi directement sur WhatsApp pour avoir votre exemplaire dédicacé +228 90 98 01 95 ou encore aller dans la boutique de mon site web www.wilfriedsemedo.com.
Crédit photo : Photo prise lors de la cérémonie d’ouverture de concours INTELO de #LBS. J’y participais pour la 4ème fois consécutives en tant que membre de jury. #LBS est la première école de Business au Togo et la 6ème en Afrique de l’ouest selon le classement 2022 de #Jeune Afrique
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- Adamas KoudouRespects Mon Coach
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- AuteurCoach Wilfried SemedoAdamas Koudou mes respects réciproques
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- Eric Kouame KouamlanSuper
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